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112. La défense de l'Etat de droit peut-elle (re)devenir l'enjeu central de la lutte contre le terrorisme ?
- Author:
- Stephan Davidshofer and Dick Marty
- Publication Date:
- 05-2014
- Content Type:
- Journal Article
- Journal:
- Cultures & Conflits
- Institution:
- Cultures & Conflits
- Abstract:
- Cet entretien a été réalisé avec Dick Marty qui a maintes fois été activement confronté – au long de sa carrière de Parlementaire mais également de magistrat – à la défense de l'Etat de droit et des libertés civiles. Cet entretien porte notamment sur les suites de son action en tant que rapporteur pour le compte du Conseil de l'Europe sur l'affaire dite des prisons secrètes de la CIA en Europe dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » depuis les attentats du 11 septembre 2001 2, ainsi que sur son « actualité » visant à replacer la défense de l'Etat de droit au centre des enjeux de la lutte contre le terrorisme.
- Political Geography:
- Europe
113. « Quartiers de contestation... quartiers d'exclusion » Politiques d'urbanisation et résistances populaires à Istanbul
- Author:
- Gülçin Erdi Lelandais
- Publication Date:
- 05-2014
- Content Type:
- Journal Article
- Journal:
- Cultures & Conflits
- Institution:
- Cultures & Conflits
- Abstract:
- L'exode rural qui se développe fortement en Turquie à partir des années 1950 a entraîné à la périphérie d'Istanbul l'apparition de gecekondu (bidonvilles) , puis leur multiplication en raison à la fois de l'absence de politiques publiques d'aménagement urbain d'une part, et des calculs électoraux des responsables politiques de l'autre. L'ouverture des négociations avec l'Union européenne en 2006 et le choix d'Istanbul comme capitale culturelle de l'Europe pour l'année 2010 ont été l'occasion pour la Turquie de mettre sur pied un vaste projet de transformation urbaine dont un des aspects est la destruction des bidonvilles pour les remplacer rapidement par des cités d'immeubles construites par Toplu Konut Idaresi (TOKI), institution publique de construction de logements collectifs. Contrairement aux années 1980 et 1990 où ce type de construction était localisé dans les quartiers périphériques il s'agit maintenant, au coeur des villes, de restructurer des zones considérées comme insalubres, mais à fort potentiel immobilier, pour y installer des populations socialement et financièrement aisées.
- Political Geography:
- Europe
114. Le monde britannique, une société impériale (1815-1919)?
- Author:
- Christophe Charle
- Publication Date:
- 05-2014
- Content Type:
- Journal Article
- Journal:
- Cultures & Conflits
- Institution:
- Cultures & Conflits
- Abstract:
- Depuis une quinzaine d'années, l'historiographie et la science politique aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne sont traversées par des discussions intenses autour des notions d'Empire, de colonialisme et d'impérialisme alors que ces thèmes avaient en partie disparu de la bibliographie après la guerre du Vietnam. Dans le même temps, l'histoire coloniale et les études post-coloniales ont débattu des réalités et des limites de ces notions, qu'elles soient abordées du côté des sociétés colonisées ou à partir des sociétés colonisatrices. Les différents courants historiographiques s'affrontent en particulier sur la question de savoir quelle était la véritable relation entre l'intérieur et l'extérieur de l'Empire, qu'il s'agisse des puissances coloniales et des espaces coloniaux ou semi-coloniaux. La division du travail académique dans les pays concernés a eu pour effet notamment d'isoler une branche « histoire coloniale », largement séparée de l'historiographie de la métropole – la rencontre entre histoires nationale et coloniale ne s'opérant qu'au moment des crises ou des guerres : période de conquête ou de mise sous influence, période de révolte ou de décolonisation. Une des controverses les plus importantes a concerné le monde britannique où s'opposent grosso modo « intentionnalistes » et non intentionnalistes, tenants de la réalité d'un impérialisme culturel et global dans la lignée d'Edward Saïd, et sceptiques doutant de l'existence d'un veritable « projet impérial » au-delà de quelques élites ou groupes de pression. Nombre des controverses proviennent de la labilité des notions d'Empire, de colonie, de société coloniale, d'impérialisme, mais surtout de la tendance de chaque branche de l'historiographie à séparer ce qui ne l'est pas dans la réalité, à essentialiser comme concepts « durs » des configurations qui varient à travers le temps et l'espace social et géographique, à confondre les intentions affichées des acteurs et les effets involontaires de leurs actions ou décisions, à négliger aussi les interactions avec les autres mondes coloniaux et impériaux, à privilégier les sources les plus accessibles et centrales ou encore à limiter le questionnaire à tel ou tel aspect de la relation de domination interne et externe.
- Political Geography:
- Vietnam
115. Valider la guerre : la construction du régime d'expertise stratégique
- Author:
- Christophe Wasinski
- Publication Date:
- 05-2014
- Content Type:
- Journal Article
- Journal:
- Cultures & Conflits
- Institution:
- Cultures & Conflits
- Abstract:
- La guerre est malheureusement loin d'avoir disparu du paysage international . Après la fin de la guerre froide, les forces armées ont continué à se préparer à ce phénomène comme l'ont bien montré, au cours des années 1990 et au début des années 2000, les projets de Révolution dans les Affaires Militaires ou de Transformation aux Etats-Unis. Plus encore, de nombreuses armées se sont régulièrement impliquées dans des opérations guerrières diverses comme en Irak en 1991, au Kosovo en 1999, en Afghanistan depuis 2001 et encore en Irak depuis 2003. Comme l'ont pourtant noté Keith Krause et Michael C. Williams, de façon étonnante et en dépit de sa prégnance, la violence guerrière reste sous-théorisée par les recherches interprétatives en relations internationals.
- Political Geography:
- Afghanistan and Kosovo
116. Différenciation culturelle et stratégies de coopération en milieux militaires multinationaux
- Author:
- Joseph Soeters and Delphine Resteigne
- Publication Date:
- 05-2014
- Content Type:
- Journal Article
- Journal:
- Cultures & Conflits
- Institution:
- Cultures & Conflits
- Abstract:
- La coopération multinationale dans le registre militaire n'est pas quelque chose de tout à fait nouveau. Même si l'on en parle davantage depuis ces dernières années, déjà pendant la Seconde Guerre mondiale, les forces alliées opéraient côte à côte contre l'ennemi. Ainsi, la libération du continent européen fut le résultat de l'effort collectif des troupes issues de différents pays. Et si chacune agissait de manière relativement isolée et visait des objectifs propres, toutes ces actions étaient cependant coordonnées dans le cadre d'une seule et même mission menée sur le vieux continent. Tout au long de l'histoire, nous pouvons relever d'autres exemples d'actions militaires multinationales que ce soit en Europe ou ailleurs comme, par exemple, le soutien apporté aux otages occidentaux pendant la révolte des Boxers à Pékin il y a plus d'une centaine d'années. Dans cette action courte mais décisive, le corps expéditionnaire (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Italie, Allemagne et Empire austro hongrois), allié aux unités russes et japonaises, réussit rapidement à s'assurer la victoire et ce, malgré certaines tensions durant la marche vers Pékin. Toutefois, par rapport à ces précédentes collaborations, les coalitions militaires actuelles sont devenues incontournables et ne constituent plus, comme autrefois, des cas de figure isolés. Depuis la fin de la guerre froide, quatre facteurs ont encouragé cette coopération croissante entre les armées nationales. Premièrement, cette collaboration accrue est liée à la professionnalisation des forces armées car, avec la fin de la conscription observée dans un nombre croissant de pays, toute une série de changements structurels et institutionnels ont été entrepris pour réduire les effectifs de forces. Dans certains pays, comme en Belgique, cette diminution a été renforcée par les effets négatifs d'une pyramide des âges déséquilibrée et par un manque de jeunes recrues pouvant être déployées en opérations. Deuxièmement, avec la fin de la menace soviétique (et plus récemment les effets de la crise financière sur les budgets nationaux), nous avons assisté à une diminution importante des montants consacrés aux dépenses militaires. Aussi, les différentes armées ont été de plus en plus enclines à unir leurs efforts pour éviter toute duplication inutile de moyens. Troisièmement, en raison de menaces plus diffuses, les tâches opérationnelles nécessitent que les effectifs soient maintenus pour des durées d'intervention plus longues. La nature des missions ayant gagné en complexité, les militaires doivent à la fois faire preuve de flexibilité tout en étant spécialistes, ce qui complique d'ailleurs la détermination a priori de scénarios d'engagement. Enfin, cette collaboration internationale est également facilitée par les progrès technologiques observés dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) qui améliorent l'échange d'informations et la coordination entre les différents intervenants. Dès lors, comme c'est le cas dans le domaine des affaires et du commerce international, la coopération militaire multinationale n'est plus confinée à quelques rares missions et, à un niveau plus macro-structurel, elle est même devenue indispensable. Dans une Europe composée d'une myriade de petits pays, nous avons ainsi progressivement assisté à une augmentation et à une institutionnalisation des composantes militaires multinationales comme l'Eurocorps, les Corps germano-néerlandais, germano-français ou encore nord-est. A cela, se sont récemment ajoutés, depuis début 2007, les groupements tactiques européens qui servent à la fois d'instrument opérationnel de gestion de crises et d'outil de transformation militaire européenne. Du côté de l'OTAN également, tant du côté du volet opérations que de la transformation, nous retrouvons également des configurations organisationnelles multinationales. Pour les « petits » pays, ces collaborations présentent certains avantages et permet tent ainsi de prendre part simultanément à différentes missions sans pour autant prendre en charge la totalité des coûts liés à un déploiement opérationnel. Ce partage des coûts et des risques permet ainsi de déployer des capacités dans des domaines d'action liés à des niches de compétences spécifiques. Mais, à l'heure actuelle, aussi pour s'assurer une certaine légitimité, cette collaboration multinationale est également soutenue par les plus grands pays, comme l'illustrent les récentes coalitions engagées en Irak ou en Afghanistan. Nous avons aussi assisté à un phénomène de centralisation opérationnelle au sein d'états-majors interarmés mais nous remarquons, et c'est ce qui fait l'objet du présent article, que cette multinationalisation ne s'observe plus uniquement au niveau des fonctions d'états-majors mais commence à descendre vers les plus bas échelons de la hiérarchie, pour certaines fonctions spécialisées ou lors des temps libres tout du moins. Ainsi, lorsqu'ils sont déployés dans des théâtres d'opérations, les militaires partagent les mêmes camps avec d'autres militaires étrangers avec lesquels ils seront parfois aussi amenés à travailler, même si certains obstacles continuent à ralentir ce processus descendant de multinationalisation. En outre, depuis quelques années, la composition plus diverse des forces d'intervention a été renforcée par une plus grande diversité interne liée à l'ouverture des forces armées à de nouvelles catégories de personnel. En opérations, cette complexité organisationnelle se voit en outre renforcée par deux autres facteurs de diversité à savoir le caractère interforces, liées à la présence de différentes spécialités et composantes et le caractère interagences de par la collaboration avec les intervenants civils. Dans les lignes qui suivent, nous ne nous pencherons pas sur ce dernier point, mais nous nous limiterons plutôt à la coopération militaire multinationale. Avec, en toile de fond, ce contexte de plus grande diversité – interne et externe –, l'objectif visé dans le présent article est, d'une part, de revenir sur la notion même de culture pour avancer une approche pragmatique et différenciée de culture militaire. Ensuite, dans une perspective plus empirique, il s'agit d'analyser les stratégies de coopération relevées dans plusieurs études de cas menées in situ ainsi que les obstacles majeurs qui continuent d'entraver une intégration accrue.
- Political Geography:
- Europe
117. Vancouver n'est pas là où il devrait être...
- Author:
- Loncon Mackenzie and Dider Bigo
- Publication Date:
- 05-2014
- Content Type:
- Journal Article
- Journal:
- Cultures & Conflits
- Institution:
- Cultures & Conflits
- Abstract:
- J'ai examiné la déclaration de ce vendeur, et deux choses se sont produites. La première c'est que j'ai immédiatement repensé le problème du nom et de ce qu'il représente sachant que plusieurs noms sont rattachés à ces deux endroits que ce soit des noms contemporains, historiques, coloniaux, précoloniaux ou linguistiques. La seconde est que le pays en question, actuellement nommé « République démocratique du Congo », situé au centre de l'Afrique et sur l'équateur, est effectivement plus grand en terme de kilomètres carrés que cet espace au nord, bien que l'image que chacun de ces espaces renvoie au monde soit très différente.
118. Sorties de guerre : reconfigurations des normes et carrières combattantes
- Author:
- Celine Jouhanneau
- Publication Date:
- 05-2014
- Content Type:
- Journal Article
- Journal:
- Cultures & Conflits
- Institution:
- Cultures & Conflits
- Abstract:
- Il est des domaines de recherche où l'interdisciplinarité ne reste pas un voeu pieux, comme en témoignent deux récents ouvrages relatifs aux sorties de conflits armés. Souvent dominés par des visions linéaires formulées en termes de pacification inexorable ou de transition de la guerre à la paix, les travaux sur les périodes d'après conflit ont récemment connu de remarquables avancées, tant en histoire que dans les sciences sociales du politique – or ces évolutions sont longtemps restées parallèles. Depuis une dizaine d'années des spécialistes des conflits contemporains ont finement montré la porosité des frontières entre le temps de la guerre et celui de la paix. De la sociologie politique et de la sociologie du droit ont en outre émergé des analyses des politiques de sortie de la violence attentives aux jeux d'échelles et d'acteurs qui sous-tendent la circulation internationale des modèles de « résolution de conflit ». En histoire, c'est le développement de l'histoire culturelle de la guerre qui a inspiré les travaux sur les sorties de guerre. Cette dernière a en effet offert à l'investigation historique de nouveaux objets et questionnements sur « les outillages mis en oeuvre par les hommes et les femmes pour donner sens au monde en guerre » 3 et suscité des réflexions sur « la persistance, en temps de paix, des constructions idéologiques forgées en temps de guerre ». Quoique parallèles, ces chantiers de recherche ont montré les continuités et les discontinuités de certaines pratiques et représentations entre l'avant-guerre, la guerre et l'aprèsguerre. La lecture croisée des ouvrages dirigés par les historiens Bruno Cabanes (Yale University) et Guillaume Piketty (IEP de Paris), d'une part, et par la politiste Nathalie Duclos (Université François Rabelais de Tours), d'autre part, révèle toute la fécondité de questionnements interdisciplinaires pour comprendre la complexité et la fragilité des processus à l'oeuvre après la cessation des hostilités.
119. Violences nationalistes au Pays Basque
- Author:
- Xavier Crettiez
- Publication Date:
- 05-2014
- Content Type:
- Journal Article
- Journal:
- Cultures & Conflits
- Institution:
- Cultures & Conflits
- Abstract:
- Alors que l'actualité ne cesse d'égrener son lot d'arrestations de militants nationalistes basques et que chaque prise policière est l'occasion d'annoncer la mauvaise santé de l'organisation ETA en même temps que de poser un regard enthousiaste sur l'efficacité de la coopération franco-espagnole, paraissent deux ouvrages de bonne facture sur la violence au Pays Basque.
- Political Geography:
- Europe and Paris
120. Biopolitique et gouvernement des populations
- Publication Date:
- 05-2014
- Content Type:
- Journal Article
- Journal:
- Cultures & Conflits
- Institution:
- Cultures & Conflits
- Abstract:
- Cette nouvelle livraison de la revue Cultures Conflits présente un dossier consacré à des usages variés de la « biopolitique », issue des travaux de Michel Foucault. Au-delà de cette notion, cet ensemble est à replacer dans le cadre plus large des discussions portant sur les transformations contemporaines de l'exercice du pouvoir. D'un point de vue général, il entend en cela prolonger un certain nombre de réflexions initiées depuis une dizaine d'années dans la revue, au sujet des formes contemporaines de l'exception politique (n° 58, 61 et 68), des technologies de contrôle et de surveillance des individus (n° 53, 55, 64, 74 et 76) ou des pratiques de marquage et de mise à l'écart de certaines catégories de population (n° 49, 57, 69, 71, 72 et 73). D'un point de vue particulier, il s'agit ici, conformément à la vocation de la revue, de se placer sur le plan de l'analyse des relations internationales.
- Topic:
- Government